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Après une année 2003 faste, les ventes de DVD-vidéo en Europe pourraient battre un nouveau record en 2004. Selon GFK, il s'est vendu, au 1er trimestre 2003, le volume de 98,5 millions de DVD en France, Allemagne, Espagne, Italie et Royaume-Uni. soit 69.5% de plus qu'en 2003, à la même période !!!
Equipement de la population en lecteur de DVD: 0.2% en 1999, 1.5% en 2000, 5% en 2001, 12.1% en 2002, 23.3% en 2003
Après avoir fait du lobbying auprès des gouvernements américains et européens,
après avoir réussi à imposer des taxes sur les CD et DVD vierges, les cartes mémoire, les mini-disques durs et les disquettes,
après avoir fait tout leur possible pour empêcher le droit à copie privée,
après avoir réussi à faire étendre la protection juridique des oeuvres au delà de ce que prévoit la loi,
après avoir emmerdé tout le monde avec des CD qu'on ne peut pas lire dans les ordinateurs,
après avoir prétendu que le Peer-To-Peer menaçait 600000 emplois en europe,
après avoir envisagé de créer un cheval de Troie qui bloquerait le PC des internautes,
après avoir exigé (et obtenu) des fournisseurs d'accès qu'ils brisent le droit à la vie privée,
après avoir menacé quelques universités, entreprises et étudiants,
après avoir réclamé la totalité du contenu du compte bancaire d'un étudiant qui avait créé un simple moteur de recherche pour son université,
après avoir réussi à massacrer juridiquement certains auteurs de logiciel de Peer-To-Peer,
après avoir constaté leur impuissance face à la nouvelle génération de logiciels Peer-To-Peer (non centralisés),

la RIAA (groupement de majors du disque américains) menace maintenant directement les internautes: "La prochaine fois que vous, ou vos enfants, partagerez de la musique sur Internet, vous pourrez aussi en profiter pour télécharger une liste d'avocats."

Réflexion DL: 
- Il y a eu un boom des ventes de CD dans les années 90 parce que tout le monde a racheté sa collection de vinyles pour bénéficier du nouveau format CD moins encombrant, plus pérenne et de meilleure qualité (bien que les deux derniers points peuvent se rediscuter pour les puristes) mais deux fois plus cher, le temps d'amortir les usines de fabrication, nous disait-on à l'époque. Le prix du CD a baissé mais pas le prix des albums. Le phénomène a continué avec les cassettes audio pour les autoradios et la maison.
- La même chose est en train de se passer avec le DVD remplaçant depuis 2 ans les cassettes vidéo et les Laser Disc Vidéo.
- Lors de ces rachats, les consommateurs ont payés à nouveau les droits (auteur, compositeur, interprètes...) et pas seulement les coûts liés à la fabrication et à la distribution du support. C'est comme si vous deviez payer le package complet avec la licence pour le remplacement d'un CD endommagé du logiciel que vous avez déjà acheté. Est-ce bien normal et qui en parle ?
- L'industrie de l'audio et de la vidéo (les majors en tête) vend comme elle n'a jamais vendue mais cela ne les empêches pas de se plaindre et d'en vouloir toujours plus.
- On fait culpabiliser le consommateur qui utilise le "Peer to Peer" mais on oubli un peu rapidement de dire que grâce au P2P les ventes de matériel informatique et d'abonnement Internet (ADSL ou Cable) ont explosées. 
- Pourquoi faire payer une taxe sur les CD et DVD à cause du piratage si on veut l'interdire ?
- Pourquoi payer cette taxe pour les données personnelles ?
- On ne peut pas toujours demander a tous les consommateurs de vider leurs poches pour remplir celles d'une poignées d'individus toujours plus gourmant !
- La tendance serait maintenant au téléchargement payant ou à la vente de CD/DVD utilisables dans une période limitée. C'est à dire une forme de location hors de prix pour un produit qui ne serait pas de qualité.
- Il ne faut pas oublier que le consommateur ne peut pas forcément dépenser plus et qu'il ne télécharge en P2P que les albums ou les films qu'il n'aurait de toute façon pas acheté.
Taxes imposées par la Sacem (Société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique):
- 3,18 euro pour un DVD 9 (double couche) vierge
- 1,58 euro pour un DVD 5 (simple couche) vierge (baissée à 1,29€)
- 0,35 euro pour un CD vierge
- 0,015 euro pour une Disquette (ce n'est pas pour les copie illégales de films ou de musique mais alors pour quoi ?)
** voir aussi la redevance sur les HDD et USB Memory - ICI
PRIX CD: Ou va notre Argent ?
Sur les 20 € donnés au caissier, nous avons en fait donné en moyenne :
8,69€ à la maison de disque,
3,68€ au magasin et aux grossistes,
3,18€ aux artistes interprètes,
1,17€ aux paroliers et compositeurs
et enfin, 3,28€ pour la TVA de 19,6%.
Les maisons de disque prennent donc sans surprise la plus grosse part du gâteau, et c’est sans nul doute de leur
part qu’un effort devrait venir.
Dans un environnement numérique, leurs frais de promotion pourraient par exemple considérablement baisser, 
en utilisant Internet comme outil de marketing viral, ce qui aurait également pour le consommateur l'avantage 
(et non le moindre) de se voir proposer des oeuvres de meilleure qualité.
On sait qu’une baisse du prix des CD crée une augmentation des ventes. Lorsque la FNAC a part exemple baissé
les prix de certains CD, il s’en est résulté une augmentation des ventes de 500 à 1000% !
Faut-il baisser la TVA ? Non !
Contrairement au mouvement en cours qui souhaite faire baisser la TVA, nous prenons le parti que la baisse du 
prix doit venir "des majors", l'Etat ayant déjà fait assez d'efforts ! En 1987, la TVA sur les disques était de 33,6%
et la taxe fut baissée à 19.6%. Les achats ont alors augmenté de 91%. Dans le même temps, le prix du CD dans
les magasins n’avait lui baissé que de 8% (sur les 14% effectifs !). Les 6% restant sont partis à l’époque dans 
les poches des maisons de disques et des réseaux de distribution pour développer leurs activités et accroître leur
position monopolistique….
Les majors et autres distributeurs ont gonflé leurs revenus grâce à cette baisse de la TVA (c'est-à-dire grâce à la
perte d'argent public nécessaire au développement de la société dans son ensemble), alors qu'ils pourraient eux 
même faire un effort et baisser leurs marges si importantes, comme l'a 
prouvé Universal Music en annonçant récemment une baisse de 30% sur le marché américain... 
Voyons donc comment se justifient la part de 52% prise par les maisons de disques :

source :
Snep

Des frais d’enregistrements très réduits, une bonne marge, de quoi faire une bonne maison de disque.
La promotion est très chère, et la fabrication du disque « bien calculée » puisque le pressage coûte en moyenne
de 0,50€ à 0,70€, plus la conception de la pochette.

 

Parmi les justifications les plus communes au piratage d'oeuvres musicales sur Internet, le prix prohibitif des 
albums est sans doute en première place. Il n'est pas rare en effet de voir le prix d'un CD dépasser les 20 euros,
une somme de moins en moins en phase avec la valeur attribuée à une dizaine de titres. Est-il justifier pour 
l'industrie du disque de vendre ces produits à de tels prix ? C'est ce que nous souhaitons ici vérifier en étudiant 
la répartition complète de l'argent donné par le consommateur au revendeur.
Etudions donc ensemble la répartition du prix d'un CD Audio vendu en grande surface ou dans un magasin 
spécialisé type FNAC. Pourquoi et qui gagne de l’argent sur un CD ? Cette excellente question (merci à celui 
qui la pose) n'est pas des plus simples à répondre, mais nous devons dire d'emblée que la distribution actuelle 
(dite "standard") revient cher !
Description du processus d'élaboration et distribution du disque, depuis les premières notes composées par 
l'artiste jusqu'à l'étalage dans les rayons du disquaire.
Voici les différents acteurs sur le circuit standard de la chaîne musicale, depuis le créateur du titre jusqu'à vous :
1. Auteur, compositeur -- Création de l’œuvre 
2. Artistes-interprètes -- Interprétation de l’œuvre
3. Producteur -- Enregistrement de l’interprétation 
4. Editeur phonographique -- Fixation/reproduction de l'oeuvre (CD, K7..) 
5. Distributeur -- Distributions des supports 
6. Grossiste -- Vente des supports destinés à la revente
7. Détaillant -- Vente des supports au public
8. Utilisateurs final -- Ecoute du support